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Vierzonitude

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Briconautes veut s'agrandir de plus de 3.000 mètres carrés !

Publié par vierzonitude sur 10 Mai 2018, 18:46pm

Télécharger Ordre du jour CDAC 16 05 2018

Le magasin de bricolage Briconautes revient aussi à la charge. Après avoir obtenu une autorisation d'agrandissement d'une cour extérieure de 4 958 m² dont 1 880 m² sous auvent, avenue du 19 mars 1962, près de l'Orée de Sologne, le magasin n'avait pas présenté son projet en commission nationale. Cette fois-ci, le patron présente un nouveau projet encore plus ambitieux : l'extension de son magasin par la création d'un
Bâti-Center d’une surface de vente totale de 3 180,77 m² dont 1 660,77 m² de vente couverte et 1 520,10 m² de vente non couverte. Briconautes veut s'agrandir de plus de 3.000 mètres carrés ! Là encore, il faudra attendre le 16 mai pour savoir ce que va décider la commission départementale d'aménagement commercial.

Briconautes veut s'agrandir de plus de 3.000 mètres carrés !

La commission départementale d'aménagement commercial du mercredi 8 novembre avait donné un avis favorable à l'extension du magasin Les Briconautes, par la création d'une cour extérieure de 4 958 m² dont 1 880 m² sous auvent, avenue du 19 mars 1962, près de l'Orée de Sologne. La surface de vente demandée était de 4 958 m² La CDAC avait émis un avis favorable par 10 avis favorables et 1 abstention. Quatre mois plus tard, on apprend, via la commission nationale d'aménagement commercial, que le magasin a renoncé à son autorisation. Est-ce pour représenter un nouveau projet plus ambitieux ? Rappelons qu'en 2017, une CDAC avait donné un avis défavorable à l'agrandissement de l'hypermarché Leclerc. Dans ce projet, deux nouveaux points de vente étaient présentés : un magasin de sport et un magasin de bricolage.

 

 

La précédente commission départementale d'aménagement commercial (CDAC) du 17 octobre avait refusé l'extension de l'hypermarché Leclerc par la création de deux nouvelles surfaces, l'une pour un magasin de sport, l'autre pour un magasin de bricolage. La CDAC du mercredi 8 novembre a, en revanche, donné un avis favorable à l'extension du magasin Les Briconautes par la création d'une cour extérieure de 4 958 m² dont 1 880 m² sous auvent, avenue du 19 mars 1962, près de l'Orée de Sologne. La surface de vente demandée  est de 4 958 m² La CDAC a émis un avis favorable par 10 avis favorables et 1 abstention. 

Télécharger Résultats CDAC 08-11- 2017
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F
Fifi Loulou
06/05/2018 10:04
J'y suis allé pour acheter deux ou trois bricoles, bah je suis reparti sans rien... A cause des employés mal léché, le prix élevé...<br /> <br /> Finalement j'ai pris la ligne 18 et je suis parti à Saint Doulchard voir R. Merlin et même à la route de la charité....<br /> <br /> Trop cher ce briconaute.
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A
Andrée
22/03/2018 08:16
Il y a beaucoup de choses aux Briconautes. <br /> Dommage que la personne en caisse ne soit pas très aimable et surtout qu'elle ne demande jamais la carte de fidélité. De plus elle soupire quand on lui donne!!!. <br /> Cela nuit au magasin.
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M
Marre
21/03/2018 19:56
Le magasin est bien,mais il manque de dynamisme et de clients!!.<br /> Donc agrandir, sans trop de clients, pourrait devenir un gouffre pour celui-ci à court terme, et un vrai danger de pillage sous ces auvents et donc, une perte financière qui pourrait compromettre la stabilité de celui-ci. .<br /> Il serait bien également ,que celui-ci dispose de son propre catalogue papier et de son site internet Briconaute de Vierzon, pour que ses clients puissent faire leurs commandes, car se déplacer et ne pas disposer des articles sur place , peut créée un découragement des clients pour ne plus y retourner par la suite. <br /> Un dispositif de livraison devrait être proposé pour le gros matos ou pour les clients sans camion(tarif suivant volume et kms)
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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